Essai Mercedes GLA
Le Mercedes GLA fait sa petite révolution. La coqueluche des beaux quartiers abandonne sa silhouette de berline surélevée pour adopter celle d’un SUV plus généreux.
Pour faire face aux Audi A3 et BMW X1, pour ne citer que deux de ses plus coriaces adversaires, Mercedes a revu la copie de son GLA.
Coqueluche des beaux quartiers, le petit SUV à l’étoile fait tourner les têtes depuis 2014. Mais au-delà de sa plastique avantageuse, il apportait peu de choses de plus que la Classe A. Car, jusqu’à présent, c’était une Classe A surélevée de 6 cm. Désormais, l’auto prend un virage et se transforme en SUV plus généreux aux entournures et à la polyvalence accrue.
Mercedes GLA : un petit SUV
Le Mercedes GLA ne ressemble plus à une Classe A montée sur des échasses. Pourtant, lorsqu’il avait encore la taille mannequin et son profil dynamique, il a réalisé un carton en se vendant à plus d’un million d’exemplaires. Mais les clients réclament désormais des SUV jugés plus logeables, plus pratiques et statutaires qu’une simple berline surélevée.
Du coup, même si l’on sent toujours la filiation du GLA avec la classe A, la seconde mouture se range cette fois dans le sillage des canons en vigueur : celui d’un petit SUV compact, qui gagne 10 cm de plus en hauteur et 3 cm de plus en largeur.
Avec le Range Evoque, le Mercedes GLA est l’un des plus petits gabarits du segment. 4,41 m de long, soit respectivement 7 et 9 cm de moins que les X1 et Q3. Le Mercedes affiche quasiment les mêmes mesures que le Volvo XC40. De quoi ravir les passagers qui, plus particulièrement à l’arrière, seront plus à l’aise.
Banquette coulissante
Autre nouveauté qui change beaucoup les choses : la banquette arrière est coulissante (2/3-1/3). Hélas, elle n’est pas de série. Dommage, d’autant que le GLA 2020 s’adjuge l’un des coffres les plus riquiqui de sa catégorie : 435 litres alors que ses rivaux allemands affichent tous deux plus de 500 litres.
C’est l’une des conséquences des dimensions plus réduites de la seconde mouture du Mercedes GLA, et aussi de l’implantation de la banquette arrière, reculée, qui favorise l’espace aux jambes.
« Hey Mercedes » : techno et connectivité
Le mobilier du GLA seconde génération est d’une troublante ressemblance avec les Classe A, GLB et CLA. Fabrication soignée, cossue et agencement identique : de plain-pied dans le tout digital avec son immense dalle numérique de 10,25 pouces, désormais marque de fabrique des nouvelles Mercedes.
Quant à l’interface Carplay ou Android, elle est efficace et bien intégrée, avec la fameuse apostrophe « Hey Mercedes » qui active instantanément la commande vocale. Niveau connectivité et technologie embarquée, la nouvelle Mercedes GLA est à la page.
Mercedes GLA 2020 : sobriété record
Le bloc 220 d de 190 ch avec sa boîte automatique à 8 rapports est, en plus d’être d’une douceur et d’une discrétion rares, d’une sobriété bluffante : autour de 6.5l/100km en moyenne. Pas mal pour une auto de 1764 kg. Un embonpoint qui n’entame pas sa condition physique puisque le GLA 2020 reste parmi les plus toniques de sa classe.
Ce SUV à quatre roues motrices de série jouit également d’un comportement sain et efficace. Seul défaut : une filtration plutôt raide sur les mauvais revêtements qui s’accordent mal avec le ressenti plutôt feutré de l’ensemble. En tout cas, une chose est sûre : dès qu’il faut avaler des kilomètres, le Mercedes GLA brille.
Les amateurs de performances devront plutôt se tourner vers le GLA 45 S AMG et débourser près de 70 000 euros. Un peu plus abordable (environ 55 000 euros) et déjà suffisamment caractériel, le Mercedes GLA 35 AMG de 306 ch devrait représenter un sympathique entre-deux.
🆚
Comparatifs du Mercedes GLA
Autres essais de véhicules Mercedes
Essai Mercedes Classe T (2022)
Essai Mercedes-AMG GT 63 S E Performance