Comme chaque année, l’Argus a publié son classement des voitures les moins chères à l’usage. Le classement est basé sur l’indice PRK qui détermine le coût en euro d’un kilomètre parcouru pour près de 1500 véhicules et dans des conditions variables (kilométrage annuel différent et sur une ou plusieurs années d’utilisation). Pour calculer cet indice au centime près, de nombreux critères sont pris en compte :

le prix d’achat (prix catalogue avec éventuel bonus ou malus),
les frais d’immatriculation,
le coût du financement et de l’assurance,
la décote,
l’entretien courant,
la consommation de carburant.

Sommaire de l'article

Un prix de revient kilométrique à la hausse en 2018

Premier enseignement, la tendance est malheureusement à la hausse contrairement aux dernières années qui avaient vu le PRK se stabiliser voir même baisser. Aux premières places sur le banc des accusés, on retrouve le carburant et l’assurance qui ont tous deux augmenté avec le passage à la nouvelle année. Le PRK n’augmente cependant pas de la même façon pour tous les véhicules et il convient de nuancer cette tendance. Les véhicules diesel sont ainsi sont plus impactés que leurs homologues essence. Comme un passage de témoin entre deux époques, les motorisations diesel s’avèrent même plus “eurovores” à l’usage sur certains segments de véhicule suivant votre kilométrage annuel.

La hausse du prix du litre (l’écart avec le sans plomb s’est fortement réduit) et une fiscalité écologique forte expliquent cette hausse plus importante du PRK des voitures diesel. Moins économique et menacé dans certaines grandes villes, le diesel perd de son attrait. Autrefois largement plébiscité malgré une image de pollueur, il semble aujourd’hui boudé par les automobilistes français. Ce désamour se traduit sur les bons de commandes puisqu’il s’est vendu plus de voitures neuves à moteur essence que diesel en 2017.

Une première depuis bien longtemps qui bouleverse déjà les grilles de prix sur le marché de l’occasion. Et au petit jeu de l’offre et de la demande, c’est le diesel qui a le plus à perdre. Les projections à la baisse des valeurs de revente des voitures diesel sont un facteur supplémentaire qui vient justifier la hausse de leur PRK. Essence ou diesel, il est donc plus que jamais nécessaire de se poser les bonnes questions au moment de choisir sa motorisation et de ne plus foncer pied au plancher vers une version diesel.

Nous vous proposons ici les voitures les moins chères à l’usage par catégorie dans le cas d’une utilisation courante : 15 000 km par an sur 3 ans.