Essai voiture

Toyota Yaris : la voiture de l’année 2021, c’est encore elle

Le Goncourt de l’automobile a été décerné pour la seconde fois en vingt ans, à celle qui a démocratisé l’hybride sur le marché européen : la Toyota Yaris.

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Peugeot n’est plus le seul constructeur à disposer à son catalogue de trois voitures récompensées par le prix de la « voiture de l’année » et toujours en vente. Toyota vient de rafler trois fois, lui aussi, le prix convoité de la voiture de l’année. Un triplé pour le constructeur japonais qui avait déjà reçu en 2000, pour la première génération de Yaris et en 2005, pour la seconde génération de Prius, le prix de « Car of the year ». Hier, lors d’une cérémonie en ligne retransmise depuis Genève, c’est donc à nouveau la Toyota Yaris, 4ème génération cette fois – et que nous avions eu la chance de tester pour Vivacar – qui a été largement plébiscitée par le jury européen. La petite voiture japonaise, fabriquée en France dans l’usine Toyota d’Onnaing, près de Valenciennes, succède à la citadine Peugeot 208.

La Toyota Yaris, voiture de l’année devant la Fiat 500 électrique

Après la première génération de Yaris récompensée en 2000, c’est au tour de la quatrième mouture d’être élue par le jury composé des 59 journalistes européens de « The Car of the Year » (ou « Coty », en anglais). En totalisant 266 points, décernés par les 59 journalistes spécialisés issus de 22 pays européens, la Yaris a gagné haut les pneus devant la Fiat 500 électrique (240 points) et la Cupra Formentor, la nouvelle marque de Seat (239 points), ses plus proches adversaires. L’autre modèle électrique en course, la Volkswagen ID3, a rassemblé 224 points, tandis que les trois derniers modèles ont été largement distancés : la Skoda Octavia (199 points), le Land Rover Defender (164 points) et la Citroën C4 qui ferme la marche (143 points).

La reine des hybrides

La Yaris a donc reçu deux fois la couronne. Saluée par le jury de la « voiture de l’année » dès son apparition en 2000, la petite citadine hybride, qui associe un moteur électrique à un moteur thermique, a réitéré cette année. Fabriquée dès 2001 dans le Nord de l’Hexagone, la petite japonaise avait immédiatement réalisé de jolis scores commerciaux sur le territoire qui auguraient déjà du meilleur. En 2005, c’est la Toyota Prius qui avait, elle aussi, été élue par le jury et qui avait contribué à démocratiser l’hybride sur le marché européen. La quatrième génération de la Yaris, lancée cet automne, devrait voir sa proportion de ventes utilisant cette technologie (55 % en 2020) fortement progresser, assure Toyota. Jusqu’à l’arrivée récente de la Renault Clio E-Tech, la Yaris était d’ailleurs la seule citadine à proposer une version hybride.  La Honda Jazz 4ème génération a également repris le chemin de l’hybridation. La concurrence commence à être féroce.

Nouvelle Toyota Yaris hybride : revue de fond en comble 

Citadine agile comme les précédents modèles qui ont fait sa renommée, la Yaris est toujours proposée avec une motorisation hybride essence (7à et 120 ch), à la fois plus nerveuse, moins gourmande et plus légère.  La Yaris 4e génération a été revue de fond en comble et a non seulement changé de look mais aussi de plateforme (Elle inaugure la plateforme GA-B spécifiquement dédiée aux citadines), histoire de faire valser les idées préconçues sur les hybrides et trouver un réel plaisir à conduire.  

La nouvelle Yaris offre de bonnes performances (le 0 à 100 km/h en 10,3s), et atteint les 130 km/h sans mollesse, le tout dans une ambiance sonore des plus tolérables. Sur autoroute, le 3-cylindres se coupe régulièrement pour optimiser la consommation (6 l/100 km). Sur les petites routes, elle est agile et bonne freineuse. La nouvelle Yaris se montre d’ailleurs si à l’aise que l’on a envie de la titiller. Globalement, elle se montre plus dynamique et agréable à conduire que la précédente mouture. En outre, son équipement de série se révèle déjà assez complet dès le premier niveau de finition, comprenant notamment le régulateur de vitesse adaptatif, les feux de route automatiques, l’accès et démarrage sans clé, ou encore la lecture des panneaux de signalisation.

Anne-Charlotte Laugier, journaliste, blogueuse et romancière (Ramsay).