Breaks compacts : l’alternative SUV
Ils consomment moins, sont plus confortables, plus dynamiques et sont presque aussi habitables que les crossovers. Petite sélection des meilleurs breaks compacts.
Ils sont passés de mode. Quoique avec les polémiques sur le pouvoir d’achat, et la hausse des carburants, ils pourraient bien connaître un regain d’intérêt. Ce que les berlines et breaks ont d’ailleurs effleurés à la fin de l’été et au début d’automne, damant le pion aux sempiternels SUV. Reste que, sur l’année, ces derniers ont gagné la partie et représentent aujourd’hui 30% des ventes de voitures, toutes gammes confondues. Mais les berlines, surtout dans leurs versions breaks ont énormément d’avantages que leurs cousins hauts sur pattes n’ont pas. Plus confortables, plus légers, mieux maintenus sur la route, ils consomment également moins et sont moins chers à l’achat, neufs ou d’occasion. L’occasion de se laisser tenter par l’un des fleurons du genre.
Peugeot 308 SW, mieux que le 3008 ?
Chez Peugeot, on ne vend pas des breaks, mais des SW (station wagon), c’est pareil, mais en plus exotique. A l’image de ce 308 SW qui pourrait en redire à la star de la marque : le SUV 3008. Il est moins cher (à partir de 21 500 euros), dispose des mêmes moteurs et des mêmes boites de vitesse. Et pour les fans de l’I-cockpit (ce système qui rejette les compteurs au dessus du volant), ils le retrouveront dans les deux autos. Et comme son centre de gravité est plus bas, il a moins de roulis et s’en trouve plus confortable. Enfin, pour les amateurs de grand coffre, celui de ce break offre 610L contre 520 seulement pour le SUV.
Renault Megane Estate l’autre break compact français
Pas d’appellation break chez Renault non plus. Mais c’est un autre anglicisme qui définit les Clio et Talisman à coffre : elles sont toutes baptisées Estate. C’est le cas également de la Megane. Sur cette dernière, même avantage que pour la Peugeot 308 : son coffre est plus grand que celui de son homologue SUV qui n’est autre que le Kadjar. Ce dernier dispose d’une malle de 472L, alors qu’il est de 580 sur la berline break. Quant à son intérieur, il est similaire avec son écran multimédia et des commandes en tous points pareils. Le break n’est pas une sportive ? Il existe en version GT armé d’un moteur essence de 200ch. De quoi laisser la grande majorité des SUV dans le vent. Enfin, il s’affiche à partir de 22 000 euros, contre 24 900 pour le Kadjar.
Ford Focus SW, tout nouveau, tout high tech
Encore un break qui refuse son nom. Mais cette Ford Focus SW a d’autres qualités, liées au calendrier : c’est le dernier apparu sur le marché, et, fort logiquement, il bénéficie des équipements les plus récents. Au menu, notamment : une suspension active et un système de conduite semi-autonome, en option ou dans les finitions haut de gamme. Et toujours avec un coffre maousse (575L) et à un tarif sans commune mesure avec celui d’un SUV : à partir de 20 500 euros.
Skoda Octavia Combi : la machine à tout faire
Il suffit de piocher dans la gamme Skoda Octavia pour trouver chaussure à son pied. Comme ce Combi (la dénomination du break par le tchèque). Il a tout pour lui : une habitabilité énorme, dont un coffre de 610L, des moteurs pléthoriques, entre 86 et 245ch pour la version RS, des équipements à foison que l’on retrouve dans l’ensemble du groupe Volkswagen, une finition à la hauteur en série ou en option et, surtout, un tarif très très éloigné de ceux de tous les crossovers puisque l’Octavia break s’annonce à partir de 19 900 euros.