Nouvelle Dacia Sandero : la low cost qui cartonne

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Pour sa nouvelle mouture, la nouvelle Dacia Sandero n’a pris aucun risque. Son design reste quasi identique. En revanche, elle évolue énormément techniquement sans pour autant augmenter ses doux tarifs. La Dacia Sandero détrône la Golf et devient l’auto la plus vendue en Europe. La citadine low-cost lancée en 2008 prend la tête du classement, prouvant la force de frappe de la marque roumaine.

Une montée en gamme sans augmenter les prix

Dans le paysage automobile, la nouvelle Dacia Sandero détonne : alors que les tarifs des autos ne cessent de grimper lors des restylages ou des changements de génération, ceux de la Sandero demeurent abordables .

Avec un équipement bien fourni et en finition haut de gamme, la nouvelle Dacia Sandero s’affiche à un prix à partir de 8890 euros, ce qu’il vaut de faire partie des voitures les plus vendues en Europe.

Quant aux options, elles ne coûtent pas un bras : avec le GPS, la clim, la caméra de recul, le démarrage mains libres… la citadine polyvalente demeure sagement sous la barre des 14 000 euros.

En face, la Renault Clio dotée du même moteur TCe 90 approche les 19 000 euros (et sans toutes ces options). Et c’est donc la troisième génération de la citadine low-cost qui détrône la Volkswagen Golf en cet été 2021 en Europe. Une performance.

Dacia : le low-cost premier de la classe

C’est sans aucun doute l’une des plus incroyables réussites industrielles de ces dernières décennies. Lorsque Louis Schweitzer, président de Renault de l’époque rachète le constructeur roumain Dacia en 1999, tout le monde doute de l’opportunité de l’affaire. Et lorsqu’il décide d’en faire une marque low-cost distribuée d’abord dans les pays émergeants puis sur toute la planète, le scepticisme était encore plus grand.

Pourtant, lorsque la Dacia déboule en 2004, à 5 000 euros, le succès est immédiat. Le secret de la marque roumaine ? Au-delà de ses prix canons, les modèles disposent de mécaniques éprouvées et ultra-fiables. Reste un design controversé. Il ne le sera plus dès 2010 avec l’apparition du Duster dont le succès dépasse toutes les espérances.

Et la Dacia Sandero 3^ème génération prend désormais le relais en prenant les commandes du marché européen en juillet, devançant largement la Golf.

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Les citadines

Nouvelle Dacia Sandero devant les Peugeot 208 et 2008

En France, la Dacia Sandero fait également feu de tout bois et relègue la Peugeot 208 et 2008 à la seconde et troisième place. La Renault Clio, sa cousine (dont elle emprunte la plateforme) dégringole, quant à elle, à la 7^ème place.

Une citadine polyvalente à un prix à moins de 11 900 euros

L’atout principal de la Sandero : son tarif imbattable. Rares sont les voitures qui peuvent se targuer d’être fiables quand elles coûtent 11990 euros. Ce qui fait d’elle l’une des citadines polyvalentes les moins chères du marché.

Celle-ci est assemblée au Maroc (Lorsque la Clio l’est en Turquie) avec ses tarifs chocs débutant à 8 690 euros. Seule la Fiat Panda au gabarit plus petit et au tarif supérieur à la Dacia Sandero à équipement équivalent, pourrait éventuellement la concurrencer.

Mais la troisième génération de la Dacia Sandero n’a pas trop à s’inquiéter avec son récent statut de chouchoute des Français.

Un intérieur qui monte en gamme

Son autre atout : son habitacle qui respire de moins en moins le low-cost. La Sandero est clairement montée en gamme par rapport aux précédentes moutures.

Quant à l’espace offert, il augmente sensiblement, à la fois pour les passagers mais dans le coffre aussi. Ce dernier gagne 2,5 % et offre ainsi 410 litres.

Certes, il reste quelques plastiques durs dans la Roumaine. Mais le dessin de la planche de bord colle parfaitement aux dernières tendances. Il y a même un grand écran sur les meilleures finitions et un bandeau de tissu coloré pour égayer l’ensemble.

Enfin, la position de conduite de cette citadine polyvalente se veut plus agréable et le volant se révèle réglable à la fois en hauteur et en profondeur.

Dacia Sandero : la plateforme de la Renault Clio 5

Si elle se différencie peu, niveau design, de la précédente mouture, la nouvelle Dacia Sandero se restructure en profondeur. Adieu la plateforme de la Clio 2 qui datait de 1998. Place à celle de la Renault Clio 5 (CMF-B) qui devrait lui conférer une tenue de route nettement plus incisive, un confort amélioré et une insonorisation plus performante. Car la Roumaine bondit ainsi de trois générations d’un seul coup.

Exit le diesel, la nouvelle Sandero roule à l’essence.

Côté moteur, plus de diesel sous le capot de la nouvelle Dacia Sandero. Cette dernière adopte un 3 cylindres essence. En entrée de gamme, la citadine roumaine propose un 65 ch. Mais la version turbo 90 ch associée à une boîte 6 vitesses (et non plus 5), entraîne forcément plus facilement les 1020 kg de l’auto.

Pour le même tarif, la version GPL offre de sérieux avantages fiscaux à l’instar de la carte grise gratuite dans la plupart des départements ou d’une puissance un peu plus cossue (100 ch) lorsque la Sandero carbure au gaz.

Du côté de la consommation, bonne nouvelle : la Dacia Sandero 3^ème génération tourne autour des 4,5 litres / 100km.

Enfin, au rayon technologie, la citadine ne manque quasiment de rien à part d’un régulateur de vitesse adaptatif. Sur la route, l’auto est à la fois agréable et agile. De quoi supplanter ses concurrentes plus onéreuses comme la Suzuki Swift d’occasion ou la Hyundai i20.

En tout cas, grâce à son niveau de prestation, cette dernière génération de Dacia Sandero n’a pas à complexer par rapport à ses concurrentes plus huppées. La preuve avec ses excellents chiffres de vente estivaux.

Une consommation d’énergie maitrisée

Bonne nouvelle niveau consommation : d’après la fiche technique, la nouvelle Dacia Sandero est censée tourner autour des 4,5 litres / 100km. Enfin, à part un régulateur de vitesse adaptatif, il ne manque quasiment rien au rayon technologie de la Sandero. Reste à savoir ce qu’elle vaut sur la route.