Toyota Mirai révolutionne la recharge avec un plein en 4 minutes !

Nous suivre :
Un design élégant pour une berline futuriste
La Toyota Mirai impressionne d’abord par son design. Plus élégante que la première génération, cette berline à hydrogène adopte un style coupé quatre portes qui n’a rien à envier aux modèles premium. Avec ses 4,98 mètres de long et ses jantes en alliage de 20 pouces, elle impose une silhouette raffinée. Ce look moderne évoque même certaines références comme Lexus, la marque haut de gamme de Toyota.

Une technologie hydrogène innovante mais complexe
Sous le capot, la Toyota Mirai utilise une pile à combustible qui transforme l’hydrogène en électricité. Grâce à cette innovation, la voiture offre une motorisation 100 % électrique avec un moteur synchrone à aimant permanent développant 182 chevaux pour 380 Nm de couple.
Le système repose sur :
- Trois réservoirs d’hydrogène haute pression.
- Une batterie tampon de 1,2 kWh située à l’arrière.
- Une pile à combustible compacte de 52 kg sous le capot.
Cela garantit une autonomie annoncée de 450 km pour une consommation moyenne de 1,24 kg d’hydrogène aux 100 km. Le plein prend environ 4 minutes, un atout par rapport aux électriques classiques.

Un intérieur haut de gamme mais limité en espacex

L’habitacle de la Mirai surprend par son niveau de finition. La version Executive, la plus équipée, propose :
- Des sièges en cuir réglables électriquement.
- Une climatisation tri-zone.
- Des sièges arrière chauffants et ventilés.
Cependant, malgré ses dimensions généreuses, l’habitabilité reste décevante :
- Peu de place aux jambes à l’arrière.
- Un tunnel central imposant qui gêne l’espace pour les passagers.
- Un coffre limité à 273 litres, sans possibilité de rabattre les sièges arrière.

À l’essai : une conduite confortable mais perfectible
Sur la route, la Toyota Mirai offre une expérience proche d’une berline électrique :
- Accélérations linéaires grâce aux 182 chevaux.
- Une direction légère mais manquant de précision.
- Un confort ferme en raison des jantes 20 pouces et de la garde au sol limitée à 15 cm.
Le frein moteur reste discret, même en mode « Brake », nécessitant l’utilisation des freins traditionnels pour ralentir dans les descentes.
En termes de performance :
- Le 0 à 100 km/h s’effectue en 9 secondes, loin des standards des véhicules électriques comme la Tesla Model Y.
- La vitesse maximale plafonne à 175 km/h.
Sur autoroute, la Mirai brille par son silence et sa stabilité. Les aides à la conduite modernes, comme le régulateur adaptatif et l’aide au maintien dans la voie, assurent une conduite apaisée.
Hydrogène : un carburant prometteur mais rare
L’un des principaux défis reste l’accès aux stations hydrogène. Actuellement, elles sont rares en France, notamment en région parisienne où l’on trouve seulement quelques points de ravitaillement, comme à Jouy-en-Josas.
Le plein coûte environ 12 euros par kilo, portant le coût total à près de 67 euros pour une autonomie de 450 km. Comparé aux véhicules électriques, ce chiffre s’avère peu compétitif.
Prix et verdict : un pari technologique coûteux
La Toyota Mirai est proposée à partir de 67 900 euros en entrée de gamme. Ce tarif élevé, associé à une infrastructure hydrogène encore limitée, soulève des questions sur l’intérêt de ce type de motorisation pour les particuliers.
🟢 Avantages | 🔴 Inconvénients |
---|---|
Recharge rapide. | Prix élevé |
Conduite silencieuse et fluide | Autonomie limitée par rapport aux électriques modernes. |
Zéro émission locale. | Infrastructure hydrogène quasi inexistante. |
L’hydrogène est-il vraiment l’avenir de la voiture particulière ?
La technologie hydrogène présente un intérêt certain pour des véhicules comme les camions ou les bateaux, capables d’exploiter de grandes capacités de stockage pour de longues distances. En revanche, pour les voitures particulières, l’équation reste complexe. Le prix, l’autonomie et l’infrastructure ne jouent pas en faveur de la Toyota Mirai, malgré ses qualités indéniables.
Cette berline hydrogène reste avant tout une vitrine technologique pour Toyota, illustrant le potentiel futur d’une mobilité décarbonée.