La Skoda Octavia se décline en sportive ou en baroudeuse
Comme le veut la tradition maison, la compacte tchèque dispose de plusieurs versions à chaque génération. La nouvelle génération vient de présenter la Scout, qui penche vers les SUV, et la RS qui offre plus de sportivité.
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C’est un rituel désormais bien établi. Chaque nouvelle génération de la Skoda Octavia, best seller absolu de la marque, se voit offrir plusieurs versions, et cette quatrième mouture ne fait pas exception. Après le break, apparut l’an passé, l’Octavia de 2020, place à la déclinaison sportive, baptisée RS comme à l’habitude, et au pseudo SUV, lui aussi traditionnel : le Scout.
La nouvelle Skoda Octavia RS devient hybride
Elle est née en l’an 2000, et 21 ans plus tard, la RS nouvelle se parfume à l’air du temps en devenant hybride rechargeable. C’est un moteur bien connu dans le groupe VW que l’on retrouve sous son capot puisqu’il équipe déjà la Golf. Il s’agit du 1,4L essence TSI de 150 ch, combiné à un bloc électrique de 85kW. Les deux blocs réunis développent 245ch et s’offrent un 0/100km/h en 7,3s. L’intérêt du duo electrique + thermique permet bien évidemment de substantielles économies de C02, mais aussi d’espèces sonnantes et trébuchantes pour son acheteur, puisque ses émissions ne dépassent pas 27g et qu’il peut oublier le malus.
Une RS « à l’ancienne » subsiste au catalogue
Il n’en va pas du tout de même pour l’autre version de cette RS. Elle reprend le moteur de l’ancienne génération, à savoir le 2L TSI thermique. Et s’il affiche 245ch lui aussi, ses émissions ne sont pas aussi légères, puisqu’elles affichent 160g et sont donc soumises au malus. Son intérêt ? Etant plus légère, cette version est également plus performante puisqu’elle gagne pas loin d’une seconde sur l’exercice du 0/100km/h. En outre, cette RS thermique est disponible en boite auto ou mécanique au choix, alors que l’hybride n’est proposée qu’en BVA. Heureusement il s’agit de la DSG7, la fameuse transmission à double embrayage du groupe VW.
En diesel, à deux ou quatre roues motrices
Autre retour : celui de la RS diesel. Si ce carburant tombe en disgrâce, il équipe toujours cette quatrième génération de l’Octavia sportive en version 2L de 200ch. Une motorisation disponible en boitre mécanique ou automatique, mais aussi au choix, en deux ou quatre roues motrices.
Des équipements spécifiques
Pour supporter cet afflux de puissance, toutes les versions de la RS disposent de freins renforcés, mais aussi d’un châssis sport, avec des suspensions raffermies, un différentiel piloté sur le train avant et un abaissement de la garde au sol de 15mm, hormis l’hybride rechargeable qui reste à sa hauteur initiale pour protéger les batteries implantées sous le plancher. Quant aux tarifs, ils s’échelonnent entre 38 590 euros pour la version thermique en boite mécanique et 43 980 euros pour la version hybride rechargeable en boite auto.
Skoda Octavia Scout
Autre déclinaison de l’Octavia, elle aussi traditionnelle depuis 2010, la version Scout refait elle son apparition sur ce millésime. Cette fois encore, il s’agit d’une manière pour la compacte tchèque de tenter de capter un public friand de Suv qui a tendance à snober les berlines. Pour le convaincre, les concepteurs de l’engin l’ont réhaussé de 15mm, lui ont ajouté des passages de roues en plastique noir, des protections moteur et des pare-chocs spécifiques. Seul le break (appelé Combi) a droit à ce traitement. Sous le capot, pas de version hybride, mais deux moteurs diesel de 2L portés, au choix, à 150 et 200ch, ainsi qu’un moteur essence, le 1.5L TSI de 150ch. A noter que seules les versions au gazole peuvent bénéficier de la transmission intégrale. Les tarifs quant à eux, s’échelonnent entre 35 3200 euros pour la version essence boite automatique (la version manuelle arrivera un peu plus tard) et 41 200 euros pour le diesel 4×4 boite auto.