Des marques peu connues qui ne demandent qu’à être reconnues

Subaru, Ssangyong, Isuzu : les trois petites constructeurs asiatiques sont peu répandues en France même si elles ont une vraie aura mondiale et des qualités reconnues. Petit voyage en terre inconnue.

constructeurs asiatiques

On les voit peu sur nos routes, car on elles ont peu de concessionnaires. Pourtant, les petites marques automobiles ne le sont pas toujours. Même si elles vendent peu de voitures en France, elles ont, pour quelques unes d’entre elles, une vraie stature internationale. En outre, elles disposent de vraies qualités que seuls quelques initiés, et clients archi-fidèles, connaissent. 

Subaru : l’injuste méconnu

Avec plus d’un million de voitures vendues l’an passé, la marque japonaise maintient son cap. Mais au delà du Japon, sa terre natale, les Subaru sont adulées aux Etats-Unis ou ses ventes augmentent chaque année. Un pays ou le « petit » Subaru fait mieux que le « gros » Hyundai. Pourquoi un tel engouement ? Tous les modèles ont 4 roues motrices, un système bien pratique dans de nombreuses contrées américaines. En outre, leur qualité de fabrication, comme leur fiabilité est unanimement reconnue. Mais alors, pourquoi ce désamour en Europe (en France, il s’en est vendu moins de 1000 l’an passé) ? La faute à plusieurs facteurs. Le Japonais n’a jamais conçu des voitures aux moteurs étudiés pour le vieux continent et ses normes environnementales drastiques. Du coup, la plupart des voitures de son catalogue sont soumises au malus. Si l’on y ajoute un design plutôt banal, des tarifs assez élevés et seulement une cinquantaine de concessionnaires en France, on obtient le cocktail parfait pour limiter le succès de la marque. Et pourtant. Il suffit de prendre le volant d’un coupé BRZ, d’une berline Impreza WRX ou même du SUV XV pour se rendre compte des qualités de ces modèles au châssis épatant, aux moteur virevoltants et aux commandes ultra précises. D’ailleurs, malgré leurs prix et leur dessin impersonnel, les inconditionnels ne jurent que par elles. Les autos de la marque s’affichent sur Vivacar.

Isuzu : pro et méconnu

La famille des pick-up est fort nombreuse. Devant l’engouement du public pour ce type de 4×4 (un engouement lié à l’exemption de malus qui s’arrêtera au 1er juillet prochain) de nombreuses marques se sont engouffrées dans le créneau depuis quelques années. De Mercedes en passant par Nissan, Renault, Fiat et Ford, l’offre est pléthorique. Mais parmi elles, se distingue le Japonais Isuzu, fabricant d’utilitaires légers, de petits camions et même de moteurs (l’un d’eux s’est même retrouvé sous le capot de la défunte Renault VelSatis). C’est donc un spécialiste du véhicule professionnel qui propose ce pick-up D-Max et, comme toutes les autos destinés à un usage intensif, il est d’une robustesse incontestable. Son diesel de 164ch emporte sans soucis le lourd tout-terrain très loin des sentiers battus. Il est disponible sur Vivacar.

Ssangyong : méconnu et accessible

Encore un asiatique et encore un spécialiste du 4×4. Le Coréen Ssangyong, qui appartient aujourd’hui au groupe indien Mahindra est présent en France depuis une vingtaine d’années déjà. Comme Subaru il a souffert d’un réseau restreint et des contraintes des normes antipollution. Mais son nouveau SUV Tivoli, de la taille d’un Dacia Duster, rentre dans les critères de la vieille Europe avec son moteur diesel de 115ch qui ne dégage que 113g de CO2/km. Il dispose en outre d’un équipement plutôt complet et d’une ligne au goût du jour. Surtout, il affiche des tarifs canon dans sa livrée neuve comme d’occasion. Mais Ssangyong propose également des purs 4×4, comme le pick-up Musso, d’une fiabilité sans faille. Les modèles de cette marque trop peu connue sont proposés sur Vivacar.

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Anne-Charlotte Laugier, journaliste, blogueuse et romancière (Ramsay).