Park Assist : focus sur le voiturier électronique
« Génial », « Magique », « Fantastique », « Les mains en l’air, y’a un créneau ! ». C’est ce que se dit l’automobiliste épaté qui a pour la première fois recourt au Park Assist. Concrètement, cette technologie bien pratique pour tous les réfractaires du créneau, permet de se garer sans les mains sur le volant. Il suffit de jeter un œil aux indications du tableau de bord. De passer la marche arrière quand la machine le réclame et la marche avant quand elle nous l’ordonne. Tous les constructeurs proposent depuis quelques années ces systèmes qui permettent de se garer en créneau, ou, plus rare, en bataille voir en épis (Renault, Mercedes, Nissan et Toyota). Magique même si le résultat laisse parfois à désirer dans certaines configurations comme un trottoir en courbe par exemple. Mais cette technologie qui existe depuis une douzaine d’années a fait dernièrement de grands progrès : les systèmes d’aide automatisée au stationnement (ou Park Assist) ont fait un grand bond en matière de précision et il faut moins d’espace qu’avant pour autoriser un créneau. De 80 cm de plus que l’auto (une distance qui rend le créneau aisé même sans béquille électronique), on est passé à 30cm chez Volkswagen. Certaines voitures ont même appris à se garer en épi, en marche avant s’il le faut, et même en pente (Hill Assist chez Peugeot).
Simplicité d’utilisation
De manière générale, il suffit d’actionner un bouton pour sélectionner la manœuvre. Le véhicule scanne alors la taille des places dans une file de voitures garées. Les capteurs ont alors pour rôle de mesurer l’espace de stationnement. Si ce dernier est assez grand, le Park assist vous propose d’activer l’assistance électrique de direction de manière à garer votre auto de façon optimale. Le conducteur, qui peut reprendre le contrôle à tout moment, n’a plus qu’à se concentrer sur le frein, l’embrayage et la boîte de vitesse. C’est notamment le cas sur la Peugeot 208. Ensuite, pour sortir de sa place de parking, rien de plus aisé : le conducteur fait à nouveau appel à l’intelligence du système high-tech.
Comment ça marche ?
Pour permettre cet automatisme, les capteurs ont d’abord pour rôle de repérer l’espace de parking disponible. Des radars de courte portée à ultrasons (qui sont généralement 6 à l’avant et 6 à l’arrière) couvrent également les côtés de la voiture. Puis une fonctionnalité spécifique du calculateur de bord et des moteurs électriques se chargent de motoriser la direction. Dans les versions entièrement automatisées, le contrôle électronique de l’accélération et du système de freinage entre dans la partie, comme c’est le cas pour un régulateur de vitesse adaptatif qui, lui aussi, accélère et freine « tout seul ».
Inconvénient
L’un des principaux inconvénients de cet équipement high-tech est le temps d’activation et de mesure de la place. La manœuvre n’est pas forcément explicite pour un véhicule qui vous suit. Le clignotant, ou mieux encore, les warnings sont donc les meilleurs amis du park-assisté.
Le parking automatisé
Certains modèles de voitures prennent même le contrôle de l’accélérateur et du frein : l’automobiliste doit seulement vérifier l’environnement de l’auto pour compléter l’attention des capteurs. Et une nouvelle technologie qui va encore plus loin va bientôt faire son apparition sur le marché : l’automobiliste peut descendre de son véhicule et demander à son auto d’aller se garer toute seule sans qu’il soit à bord. Le tout depuis une appli sur son smartphone. En cas d’obstacle, un système de freinage automatique est alors appliqué. Prochaine étape prévue par l’équipementier Bosch d’ici 2019 : la voiture cherche une place de stationnement toute seule comme une grande. De quoi définitivement éviter stress et énervement au conducteur qui patiente jusqu’à la fin de l’opération à l’entrée du parking. Pour récupérer l’auto, toujours à l’entrée du parking, il lui suffira de le demander, via son téléphone et d’attendre qu’elle se présente devant lui. Le voiturier parfait.