Coronavirus : trajets autorisés en voiture
En dehors des trajets maison-boulot et des courses alimentaires, les trajets autorisés en voiture sont limitées en cette période de confinement liée au Coronavirus. Les déplacements doivent, en effet, s’effectuer avec une attestation, l’amende pour non-respect pouvant s’élever jusqu’à 135€.
Les consignes du Président de la République lundi soir et du premier ministre hier soir sont clairs et tiennent en trois mots : « Restez chez vous ». Pour enrayer la propagation du Coronavirus, les déplacements doivent être limités au strict nécessaire pour vivre lors de toute la durée de confinement. Et les premiers résultats de ce strict repli à la maison commencent déjà à se faire sentir en Italie. Pour autant, il est encore possible de se déplacer, à condition d’avoir de bonnes raisons. Et de les justifier.
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Coronavirus : les trajets autorisés
Un décret publié ce 17 Mars dans le Journal Officiel énumère les types de trajets autorisés. Seuls les déplacements pour les motifs suivants sont acceptés :
- Les trajets entre le domicile et le ou les lieux d’exercice de l’activité professionnelle et déplacements professionnels insusceptibles d’être différés
- Déplacements pour effectuer des achats de fournitures nécessaires à l’activité professionnelle et des achats de première nécessité dans des établissements dont les activités demeurent autorisées […]
- Déplacements pour motif de santé
- Déplacements pour motif familial impérieux, pour l’assistance des personnes vulnérables ou pour la garde d’enfants
- Déplacements brefs, à proximité du domicile, liés à l’activité physique individuelle des personnes, à l’exclusion de toute pratique sportive collective, et aux besoins des animaux de compagnie.
Un déplacement, un justificatif
Lorsque l’on a un motif impératif de déplacement, il faut avoir le justificatif sur soi. Les documents nécessaires pour circuler sont disponibles sur le site du gouvernement. Avant de sortir – même pour aller chercher du pain à la boulangerie d’à côté – il faut absolument remplir et dater le document. Un déplacement égale un justificatif… Et si l’on n’a pas d’imprimante, il est possible de faire une attestation à la main, sur papier libre.
Trajets autorisés : verbalisation en route
Dès ce mercredi 18 Mars, si une personne n’est pas en mesure de justifier son déplacement, cette dernière s’expose à une amende allant de 11 euros à 135 euros. Comme l’a mentionné le Président : « Toutes les équipes sont mobilisées pour faire respecter les mesures de confinement, tout en assurant la sécurité des citoyens ». Sur le terrain, gendarmes et policiers ne portent pas forcément de masque de protection puisque la priorité est évidemment donnée aux soignants. Mais ils peuvent, bien sûr, les utiliser en cas de nécessité, notamment en présence d’une personne qui tousse ou qui se dit infectée. Les gestes barrières d’un mètre entre le policier et la personne contrôlée ont été mis en place. Une distance que les policiers ont déjà l’habitude de respecter pour leur propre sécurité.
Trajets autorisés : les taxis mobilisés
Pour soutenir le personnel médical, les taxis peuvent être mobilisés. « Nous leur devons (aux soignants, ndlr) aussi sérénité dans leurs déplacements et repos. C’est pourquoi j’ai décidé que, dès demain, les taxis et les hôtels pourront être mobilisés à leur profit. L’État paiera », a annoncé Emmanuel Macron.
Le stationnement gratuit
Le confinement imposé depuis le 17 Mars à midi entraîne le stationnement de véhicules pendant une longue période sur les voiries. Du coup, face à cette situation exceptionnelle, le stationnement gratuit est mis progressivement en place dans toutes les villes, et ce, durant toute la période de confinement. Cette gratuité ne signifie pas pour autant que le stationnement des autos soit anarchique. Tout stationnement gênant entraînera une mise en fourrière. Concernant les parkings privés, lesquels sont gérés par des sociétés privées, les automobilistes sont invités à se renseigner sur la politique pratiquée.