Valeur de reprise : les savants calculs de la cote d’un véhicule

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Combien vaut une voiture de 2, 4 ou 6 ans ? Quels sont les critères de reprise d’une auto ? Comment est fixé le prix de revente d’une occasion ? Réponses aux questions que tous les automobilistes se posent.

Lorsqu’il s’agit d’évaluer la valeur d’un véhicule, les particuliers propriétaires qui désirent s’en séparer, comme les professionnels qui souhaitent le racheter, n’ont qu’une idée en tête : consulter la cote Argus. Une cote qui n’a rien d’officiel puisqu’il s’agit d’une émanation du média du même nom. Crée en 1927, elle est aujourd’hui l’absolue référence en matière de calcul de la valeur d’un véhicule d’occasion. Une valeur calculée sur de nombreux critères, parmi lesquels intervient bien évidemment le prix du neuf, mais aussi l’image de la marque et la carrière du modèle puisque l’Argus suit chaque année la vente, ou la mévente, de chaque type de voiture. Celles qui rencontrent le succès commercial peuvent donc être mieux cotées que celles qui sont boudés. D’autres éléments déterminent également la valeur d’une auto, et notamment ses équipements. Ils se déterminent par le niveau de « finition » lors de l’achat neuf, et des options ajoutées. Le moteur est lui aussi important. La côte tient compte de la puissance exprimée en chevaux et de la consommation. A noter que les blocs diesels, très cotés jusqu’en 2017, ont vu leur valeur fortement baisser.

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L’état de la voiture : un élément essentiel

La cote établie par l’Argus tient également compte d’un certain kilométrage annuel. Il est établi à 15 000 km pour une voiture essence, et à 25 000 km pour un diesel. Évidemment, la valeur du véhicule s’en trouve modifiée si elle ne correspond pas. Elle baisse quand le kilométrage dépasse ces seuils, et augmente lorsque il est en deçà. Reste que le prix annoncé est différent, en cas de vente à un particulier, ou de reprise par un professionnel.

Attention aux frais

Lors de la revente de sa voiture à un particulier, on ne tient compte que de la cote Argus minorée ou maximisée selon le kilométrage. L’état général de l’auto, quant à elle, est négociée entre l’acheteur et le vendeur. Il n’en va pas de même dans le cas d’une reprise par un professionnel. Ce dernier va d’emblée appliquer à la cote une baisse de 15% destinée à la remise en état de la voiture, mais aussi pour les formalités administratives nécessaires à sa revente. Mais il va également examiner l’auto de prèt et appliquer une décote précise en fonction des critères mis en place par son constructeur, s’il s’agit d’un concessionnaire, ou de sa fédération professionnelle s’il est indépendant. De l’usure des pneus, aux bosses, en passant par les rayures de carrosserie et les divers dysfonctionnements, tout y passe. L’ensemble de ces décotes peut évidemment faire baisser sérieusement la somme offerte pour une reprise.

Bien préparer son examen

Avant de se rendre chez son garagiste pour faire estimer sa voiture, il est donc préférable de se renseigner. Le site de l’Argus permet d’obtenir la cote de base de son auto. Ensuite, il convient d’en vérifier l’état général, celui de ses pneus, et de bien contrôler le bon fonctionnement des différents instruments. Il peut même être intéressant de changer, ou de réparer, quelques unes de ses pièces, de la même façon que l’on peut rénover quelque peu sa maison au moment de la mettre en vente. On la range, on fait le ménage avant de la faire visiter. Et il convient de faire la même chose avec sa voiture.

Une reprise se négocie

Lorsque le professionnel annonce le prix de la reprise d’une auto, destinée à être remplacée par une voiture d’occasion ou neuve, rien n’est scellé. Ce tarif annoncé se négocie en fonction du véhicule que l’on souhaite acheter. Est-il en fin de vie, destiné à être remplacé dans les semaines qui viennent par une nouvelle version ? Dans ce cas, le garagiste peut avoir des stocks à écouler et se montrer plus conciliant. De même qu’une auto qui n’est pas à la mode et se vend moins que d’autres modèles peut permettre d’obtenir une meilleure remise, ou une meilleure reprise.

Article complémentaire

Anne-Charlotte Laugier, journaliste, blogueuse et romancière (Ramsay).