Essai Porsche Panamera Sport Turismo
On ne s’offre pas un break Porsche, le premier de son histoire, pour y voyager à cinq avec ses bagages. Si l’on achète une Porsche Panamera Sport Turismo, dérivée de la berline Panamera, c’est pour d’autres raisons. L’élégance de sa ligne de break de chasse, par exemple. Mais aussi parce que cette Porsche Panamera Sport Turismo de plus de cinq mètres parvient à gommer totalement sa taille et son poids de plus de deux tonnes. Au premier virage, sa longueur disparait, et à la moindre accélération, son embonpoint est jeté aux oubliettes. Grâce à son moteur V6 de 440ch et à son châssis concocté spécialement pour elle par les sorciers de Zuffenhausen qui lui ont réservé 4 roues motrices et des suspensions pilotées. Bien sûr, ceux qui ont réellement besoin d’un alibi pour dépenser les 123 700 euros qu’elle réclame, argumenteront sur son coffre un peu plus grand que celui de la berline, et sur les cinq places qu’elle offre, au lieu de quatre seulement pour sa petite soeur. Mais a-t-on réellement besoin d’un alibi pour se faire plaisir ?