Essai Voiture électrique & Voiture hybride

Pourquoi acheter une voiture électrique d’occasion ?

La révolution électrique est en route en France depuis 2011, mais progresse lentement. Les voitures électriques ont représenté seulement 1.4% des ventes sur le marché du neuf en 2018. Pour autant, les voitures électriques commencent à être assez nombreuses pour constituer un petit marché de l’occasion plutôt intéressant. Car les autos électriques qui ont été vendues dans les années 2014-2015 reviennent sur le marché. Le journal le Monde rapporte que cette année, en tout, le marché de l’occasion pourra tabler sur 10 000 ventes. Ça reste, certes, un marché encore relativement peu gaillard, mais la voiture électrique d’occasion est promis à un bel avenir. Voici 5 raisons d’en acheter une.

Voiture électrique : une deuxième voiture

Une voiture électrique d’occasion, est typiquement, compte tenu de sa faible autonomie, idéale pour l’achat d’une deuxième voiture. Car on ne l’utilise pas pour les longs trajets mais plutôt pour les trajets quotidiens comme pour se rendre au travail ou accompagner les enfants à l’école. Le budget pour une seconde auto étant moins conséquent, on peut donc investir plus facilement dans une voiture de seconde main et, notamment, électrique. Et, contrairement aux idées reçues, cette deuxième auto est idéale surtout à la campagne. Car, en zone rurale dépourvue de transports en commun, les ménages disposent souvent de deux véhicules dont l’un (souvent un petit diesel épuisé par l’âge) roule tous les jours mais sur une petite distance, toujours la même : domicile-école-travail le matin et le soir. Et puisque le prix d’une voiture électrique est désormais abordable d’occasion, cette dernière peut facilement remplacer ce petit diesel. Et pour procéder à sa recharge, nul besoin de chercher une borne publique : une prise dans sa maison individuelle avec garage, très courante à la campagne, fait l’affaire.

Voiture électrique d’occasion : un plein de 2 euros
On a constaté qu’une Renault Zoé électrique faisait en moyenne 55km par jour, c’est-à-dire plus qu’un Clio essence qui ne fait que 45km. Pourquoi ? Parce qu’une électrique, c’est quasiment gratuit. Un plein d’électricité, c’est 2 euros pour effectuer 100km. Au rythme où grimpe le prix du carburant, l’offre redevient terriblement attrayante.

Un budget entretien peu élevé

De plus, le budget d’entretien d’une auto électrique est largement inférieur à celui d’une voiture thermique : aucune vidange, des plaquettes soulagées par la puissance du frein-moteur, un moteur électrique conçu de façon plus simple et moins soumis à des contraintes qu’un moteur thermique.

Voiture électrique d’occasion : un tarif attrayant

Quoi qu’en disent les constructeurs, les automobilistes ne boudent pas les voitures électriques en raison d’un manque de bornes publiques de recharge. Mais à cause de leur prix trop élevé lié au coût des batteries. Sur une auto électrique neuve, le tarif des batteries fait froid dans le dos : comptez en moyenne 8 900 €. C’est plus qu’une Dacia Sandero neuve… Même bonus déduit, 27 900 € pour une Leaf et 26 600 € pour une Zoe batteries comprises. Trop cher lorsque l’on tient compte des contraintes inhérentes à une voiture électrique à savoir son autonomie et son temps de recharge.
D’occasion, la marche est bien moins haute avec des batteries bien plus abordables qui font fondre le prix. On trouve essentiellement, c’est vrai, des Renault Zoé première génération dont l’autonomie n’était que de 150 km. Et on les dégote sur le site de Vivacar pour un peu moins de 9 000 euros. Des tarifs attrayants également pour la Peugeot Ion de 2012 pour rester sous la barre des 9 000 euros. Le best-seller Nissan Leaf, quant à lui, coûte encore autour de 12 000 euros dans sa mouture 2014.

Les voitures électriques sont agréables à conduire

On dit souvent que tester une voiture électrique, c’est l’adopter. Et c’est vrai. Grâce à son silence, au fait qu’une auto électrique délivre beaucoup de couple à la relance, et que la conduire est naturellement apaisant.

Anne-Charlotte Laugier, journaliste, blogueuse et romancière (Ramsay).